Ces Militaires...

Mécanicien Autorisé Messages : 18 Date d'inscription : 08/07/2009

Avant d'être sauvagement réveillée par un bip désagréable et insensé, la jeune femme dormait paisiblement dans ses quartiers assez spacieux, même si ce n'était pas ceux des officiers. Enroulée dans ses couettes, le nez dépassant juste, elle dormait comme un ange jusqu'à ce que son transmetteur ne sonne de façon insistante et répétée, un appel obligatoire de l'ATS. Les yeux encore engourdis elle regarda son appareille et un message écrit en vert fluo y défila. Après l'avoir lu dans son entière partie, elle se recoucha négligemment. Ces gourdins n'étaient ils pas capable de traiter une machine de façon douce et modérée ? Encore un nouveau venu qui avait fait flancher un quelconque système qu'elle s'était éforcée de réparé il y a à peine une semaine.
Prenant tout de même son courage, elle enfila sous vêtements et vêtements et se dirigea vers la salle des machines.
Arrivée là bas, elle vit l'ampleur des dégâts. Ils n'avaient même pas endommagé de machine, c'étaient deux véhicules simples et disponible aux civils qui avait rencontré un problème.
D'une voix forte elle réprimanda le simple militaire qui l'attendait.

- Vous êtes obligé d'appeler un chef mécanicien pour ça ? Une assiette de mécanicien et de service à cette heure, il fallait les appeler eux !

-Mais madame... ça c'est pas grave...

Vu l'état de la pauvre carcasse métallique renversée sous ses yeux elle souleva un sourcil.

-En fait c'est là bas...

La jeune femme passa la tête par le couloir et écarquilla les yeux. Des mécaniciens tentaient de maintenir la situation pour ne pas qu'elle ne dérape.

-Hey toi là bas ! Va fermer l'arrivée d'eau !!

Elle enleva sa veste et se rua à côté de ses techniciens. Un des chefs armés était là et la regardait d'un oeil certain. Elle passa à côté de lui s'arrêta et fit son salut puis continua le long de la brèche.
C'étaient des accidents qui arrivaient souvent mais qui pouvait se répandre en catastrophe. Une fois le robinet fermé et les tuyaux refroidis, chacun se mit en au travail sous une pluie d'étincelle afin de souder l'immense canalisation ébréchée.
Quelques temps plus tard, tout était en ordre, il ne restaient qu'un minimum de finition a effectuer. Son dernier collègue très fatigué a cause de sa garde allongée ne tenait pas bien droit.

- C'est bon Steven, tu peux y aller, je finirais. Tu as ta journée demain, merci pour ton aide...

Il lui fit un signe de tête pour la remercier et elle abaissa le casque de soudure devant ses yeux prit le chalumeau et s'assit sur sa planche à roulette.Elle se regonfla de courage, plus que quelques soudures et le tour était joué.
Elle s'allongea sur le dos et glissa en dessous de la conduite défectueuse. Beaucoup de monde ne pouvait pas s'imaginer combien de litres d'eau coulaient dans tout le codex.
Ambrosyah alluma le chalumeau et recommença à travailler dans une lumière intense...

Intrus De Type 1 Messages : 30 Date d'inscription : 02/09/2009

Le codex ne contenait pas seulement de l'eau, des humains, et du métal. Il y avait également, des ombres courantes dans les couloirs mal éclairés, des sons sans raisons de se faire entendre, des objets qui n'aurait pas dû tomber.

Dans les réfectoires, beaucoup de gens rationnels murmuraient que c'était l'usure, et l'imagination, qui jouaient des tours aux nouveaux habitants du vaisseaux, d'autres, plus superstitieux racontaient à qui le désiraient que plus simplement encore, le Codex était hanté, que l'équipage d'origine, tels des âmes en peines, déambulaient en quête de victimes.

Ces gens là, étaient plus proches de la vérité qu'ils ne songeait le croire. Ce n'était pas réellement l'ancien équipage qui hantait les lieux, mais une forme de vie, cobaye des scientifiques de l'époque, qui suite à un trop long temps de stase, vadrouillait dans le Codex comme un enfant dans un complexe commercial de jouet, ayant échappé à la vigilence de ses parents.

SR338-001, tel était son nom à l'époque, se trouvait, dans cette même salle, caché et endormi sous la conduite d'eau, et pour être tranquille, avait pris l'apparence d'une pièce de métal riveté solidement. Tout aurait été pour le meilleur des mondes si la canalisation n'avait pas fait venir un humain juste à côté de lui produisant de grandes lumières de chaleurs par intermittence. De quoi ébranler le plus profond des sommeils de la créature qui resta un peu interdite face à la situation, il ne se doutait pas qu'un humain viendrait jusqu'ici.

Avec grande curiosité, il attendit que l'humain eut définitivement fini de jouer avec sa baguette à feu, seulement alors, il abandonna sa forme rigide pour se répandre à terre, et suinta jusqu'à la planche à roulette qu'il remonta sans difficultés aucune.

Sa vision des nuances de chaleurs lui permit vite de découvrir une amusante nouvelle idenditée, restait il à espérer avoir assez de temps pour se jeter autour du cou de l'inconnu et de se transformer en une copie conforme à la chaine en argent, entremêlé à l'original pour ne qu'elle puisse les dissocier.

Puis il attendit la réaction, actes, paroles et pensées de l'humain qui se trouvait être humaine, pour oser faire une initiation de dialogue ...

Mécanicien Autorisé Messages : 18 Date d'inscription : 08/07/2009

Ambrosyah n'avait pas vu la créature s'approcher. La lumière intense lui cachait la vue des alentours et elle ne voyait que la dernière petite faille qu'elle était en train de réparer. Elle pensa qu'elle avait bien fait de s'adresser a la jeune recrue que directement au chef, elle aurait pu écoper d'une sanction a cause du ton qu'elle avait employé auparavant.
La jeune femme arrêta le chalumeau et laissa refroidir le métal pour y passer sa main gantée. La soudure était lisse et pas besoin de faire d'esthétisme à cet endroit caché des yeux des passants.
Elle se fit glisser tant bien que mal vers le couloir et se releva. Doucement en s'étirant elle alla poser le chalumeau, les gants et le casque de soudure sur le chariot qui transportait tous les outils. Elle s'adressa à lui.
-"Terminé"
Et il se referma, se verrouilla puis s'en alla doucement en suivant son chemin habituel.
La mécanicienne se déplaça jusqu'à la vanne qui commandait l'arrivée d'eau et la tourna difficilement. Un gros déclic sourd se fit entendre et le bruit de l'eau parcourut les couloirs puis se stabilisa. On entendit bientôt plus qu'un fin ronronnement souple. La jeune femme alla vérifié que tout était bien rebouché. Aucune gouttelette d'eau ne glissait le long de la canalisation.
*Voila qui est fait*
Elle appuya à un endroit spécifique du mur qui s'illumina avant de se refermer sur les immenses conduits d'eau ou câblages qui courraient loin dans le vaisseau.

Ambrosyah porta instinctivement son main autour de son cou, satisfaite de son travail et de celui de ses coéquipiers. Elle fronça les sourcils, elle n'avait jamais eu deux chaines ! Elle les retira toutes les deux et les observa. Elles étaient clairement identiques... Mais que se passait il encore ? Il arrivait souvent que des choses étranges se passe dans le vaisseau.
Quelques un parlait d'une chose qui rodait, d'un fantôme du lointain ancien équipage.
La jeune femme regarda autour d'elle et frissonna. Il était au milieu de la nuit tout de même...
Mais les fantômes n'existaient pas ! Ça elle le savait bien. Elle mit les deux chaines dans sa poche tout de même et se hâta vers un endroit un peu plus vivant à cette heure très matinale. En faisant une partie du chemin en courant doucement, elle arriva vite devant le complexe des Anima Locus.
Elle étendit son regard à la recherche d'une demande d'aide quelconque, les nouveaux arrivants lui demandaient souvent son aide, mais là personne ne travaillait encore. Une silhouette attira cependant son attention, et elle détourna vite le regard en allant dans la direction opposée, elle n'avait pas envie que ce Larry lui colle aux basque déjà tôt le matin...

Son collier apparemment dédoublé se baladait dans sa poche assez profonde, secoué par les éventuelles courses et marche de la jeune femme. Elle était loin de se douter d'avoir écopé d'une expérience en liberté... Et c'est ainsi qu'avec nonchalance elle mis ses mains dans ses poches toujours en marchant vers le lieux ou elle trouverait un prochain travail, elle n'était pas fatiguée...

Intrus De Type 1 Messages : 30 Date d'inscription : 02/09/2009

Le jeune alien était aux anges d'être à nouveau en contact avec un humain vivant et en pleine santé, lui faisant ressentir des sentiments comme celui du travail bien accompli et des décisions avisés, cette humaine devait être une personne vraiment intelligente pour réussir tout autant de choses en même temps, mais les outils qu'elle manipulait et les travaux auquels elles songeait l'éloignait vraiment des scientifiques qu'il avait eu l'habitude de cotoyer.

Lui par contre n'était pas très avisé de s'être transformé en l'objet qui visiblement, avait le droit aux affections de cette femme qui à présent, avait des sentiments désagréables d'angoisses vis à vis de sa présence. Il se doutait un peu qu'elle allait réagir d'une manière ou d'une autre, mais dans le cas actuel des choses, le goût lui était bien amer.

Le pire sans doute, fut de se sentir manipuler, et examiner sous tout les angles, quelques parts il était tout content que Cameron le trouve si parfaitement identique à l'original, cela voulait dire qu'il avait de grandes capacités intellectuels à reproduire ce qu'il touchait, et cela faisait tellement longtemps qu'on l'avait pas félicité d'avoir réussi quelque choses ...

Et puis plus rien. Le noir complet, plus aucun signe de l'humaine, il avait été fait prisonnier dans une grande chambre de stase, dans une matière de tissu organique, comme les vêtements des scientifiques de l'époque. Sans doute une prison dernier cri. Sr338-001 n'osa ni bouger, ni se métamorphoser, de peur d'être découvert si la personne venait la ressortir de sa captivité.

Chose qui se fit assez trop vite à son goût. La main était dans la grande prison, elle le caressait, cherchant du courage dans l'acte. Voulant bien faire, ne supportant plus de la sentir si affolée par sa présence, le métamorphe contacta son hôte par la pensée.

Une voix d'enfant au timbre de cristal se fit entendre seulement pour Cameron, seule à ce moment à toucher son parasite de type 1.

« Faut pas avoir peur madame, je les ai tous mangé, les faux tomes du lointain ancien équipage, il doit plus en rester beaucoup dans le Codex One depuis le temps.

Dites, et si au lieu de travailler, on faisait un jeu ? Moi j'aimes bien jouer à cache cache. D'ailleurs, vous êtes forte pour m'avoir trouvé, comment vous avez fait ?

Au faites, vous aimez ma nouvelle cachette ? »

Un léger hénissement d'innocence clotura cette prise de dialogue.

Mécanicien Autorisé Messages : 18 Date d'inscription : 08/07/2009

« Faut pas avoir peur madame, je les ai tous mangé, les faux tomes du lointain ancien équipage, il doit plus en rester beaucoup dans le Codex One depuis le temps.

Dites, et si au lieu de travailler, on faisait un jeu ? Moi j'aime bien jouer à cache cache. D'ailleurs, vous êtes forte pour m'avoir trouvé, comment vous avez fait ?

Au faites, vous aimez ma nouvelle cachette ? »

La jeune femme qui avait complètement oublié son double collier à la vue de ce charmant... Larry retira subitement la main de sa poche. Elle fronça les sourcils, et se demanda encore une fois sur quoi était elle encore tombée ! Elle hésita à aller au poste des choses étranges, là où ils étudiaient tout, mais là c'était différent, ce..."truc" pensait et communiquait, ils auraient été affolés si elle apportait ce machin là bas. Que devait elle faire ? La jeune femme pinça ses lèvres entre ses dents.
Elle ne sut pas si ce fut sa curiosité ou le problème de cet être pensant qui la poussa et aller rechercher ses chaines et à les reprendre dans ses mains.
Aucune différence n'était visible entre les deux. Elle regarda encore plus attentivement les chaines jusqu'à ce qu'une main ferme vienne se poser sur son épaule. La mécanicienne sursauta fort et se retourna alerte.

- Hey, ça va Ambrosyah ?

Une collègue la regardait avec des grand yeux et la jeune femme cacha instinctivement ses mains derrière son dos.

- Oui oui, ne t'inquiète pas !

La mécanicienne la regarda avec un petit sourire et des yeux en amande pour faire penser que tout allait bien. Et elle continua de parler avec la même tête:

-Bon et bien... Je vais aller travailler hein ! A plus tard !

Et elle se sauva toujours sous le regard ahuri de son amie qui était resté sur place. Ambrosyah pensa qu'il y avait bien trop de monde sur ce vaisseau et que jamais elle ne serais tranquille... Au moins si il lui arrive quelque chose, il y aurait surement quelqu'un à proximité...
Elle s'arreta dans un coin plus calme de la nef et se mit a regarder à nouveau cette chaine.

- Bon, petite chose, tu est quoi au juste ? Pourquoi l'IA ne nous a pas parlé de toi et surtout, est ce que tu compte nous manger aussi ?

Cette dernière hypothèse ne lui plaisait pas tellement, se faire engloutir par quoi que ce soit par des crocs acérés ou d'une bouché ne devait pas être très agréable...

- Et montre toi maintenant...

Elle secoua les deux chaines avec espoir que la chose à laquelle elle était confrontée se fasse voir.

Intrus De Type 1 Messages : 30 Date d'inscription : 02/09/2009

Même le changeforme comprit, malgré son peu d'intellect, que son approche fut maladroite. Au moins, elle n'hurla pas, ni ne se mit à faire des bonds de cabris d'un bout à l'autre du Codex. Elle avait été surprise, mais maintenant elle était curieuse, et envie de le garder rien que pour elle pour l'instant, cela plaisait beaucoup à SR338-001.

« Vous êtes malade ? L'autre humaine à l'air d'avoir peur pour vous. »

Il était inquiet, et ne le cachait pas. Visiblement la maladie n'était pas si grave car la femme toute intelligente avait tout plein de questions à lui poser.

« Moi je suis moi ! Et pis je suis pas petit d'abord ! Enfin là oui mais c'est pour mieux me cacher.»

Il comprit bien vite aux songes de Cameron voulait pouvoir au moins le nommer.

« Les scientifiques, avant, ils disaient que je suis SR trois cent trente huit zéro zéro un, mais j'ai jamais compris pourquoi. Ils étaient toujours avec des mots compliqués, comme pour faire que j'allais rien comprendre. »

La question sur l'IA l'amusa un peu, un rire trahit le fait.

«Bah pourquoi Anima Cura elle vous parlerait de moi ? Vous lui avez jamais demandé, et pis même quand vous êtes tous arrivés, elle m'a jamais parlé de vous. Pourtant on est bien sur le même vaisseau depuis tout ce temps. Et t'es la première personne qui trouve mes cachettes. T'es super forte Ambrosyah.»

Quand vint le thème de son alimentation, il y eu une certaine hésitation, mais la réponse se fit aussi franche et claire que possible pour être compris parfaitement par la grande dame.

« Vous mangez ? Bah vous êtes encore vivants, donc euh, nan pas trop, moi j'aime pas quand je dois manger un vivant, il a mal dans la tête et moi du coup aussi j'ai mal aussi dans la tête. Bon après, p'tete que si un jour vous êtes seule et morte là ... p'tete, mais bon, moi j'ai pas des crocs acérés ou une bouchée, enfin si j'peux mais s'pas vraiment ma manière vraie de manger.

Vous savez en plus, les scientifiques ils disaient que je suis 'biophage' donc que je pouvais manger un peu près n'importe quoi. »

Il lut en elle son grand désir de le voir sous sa vraie forme, avec une lègere appréhension, il accéda à son souhait et se liquifia, perdit sa belle couleur métal argenté, devenant une petite patte, verte et translucide, qui remuait pour lui caresser le creux de la main, dans un contact qui se voulait doux au toucher de l'humaine.

« voilà, ça c'est vraiment moi, mais faut pas avoir peur hein madame Ambrosyah, je suis gentil et ... euh ... madame Ambrosyah ? »

Mécanicien Autorisé Messages : 18 Date d'inscription : 08/07/2009

La jeune femme sursauta à nouveau à cause de cette voix dans sa tête, elle n'était pas habituée et même si Anima Cura le faisait de temps en temps elle sursautait à chaque fois. Il parlait tellement vite que la jeune femme commençait à avoir mal à la tête, le cerveau devait s'habituer un temps avant de pouvoir supporter une conversation aussi intense. Elle se concentra tout de même pour suivre cette chaine parlante...
Mais lorsqu'elle se transforma en gelée verte elle le fit tomber par mégarde. Surprise, elle essaya de le rattraper mais cette matière dansante n'était pas facile à saisir. L'étirant alors a chaque fois qu'elle essayait de le rattraper, il finit par s'échouer dans sa paume. Ainsi il ressemblait plus à une serpillère qu'à autre chose... Paniquée, la jeune femme recommença à lui parler.

- Ho.. pardon, je suis désolée !

Elle s'assit sur le sol, contre le mur pour éviter d'autre catastrophes et essaya de se remémorer ses paroles pour lui répondre.

- Heu... non, je ne suis pas malade, c'est juste que tu m'a un peu surprise, on en voit pas souvent des comme toi....

Elle compris avec ses paroles que des scientifiques l'avaient manipulés, mais quand, comment, ou et pourquoi ça elle ne le savait pas et se doutait que le petit mont de gelée ne devait pas en savoir plus...
Enfin elle avait eu la confirmation qu'il n'allait manger personne, apparemment cela lui faisait du mal de manger quelqu'un de vivant. Avec le temps il pourrait peut être se nourrir des viandes crues jetées par les boucheries.
Elle se remémora la dernière phrase de la petite chose et décida de lui demander pourquoi il l'avait interpellée.

- Et avant, l'incident, voulais me demander quelque chose, c'était quoi ? Et aussi, tu aurais un nom moins compliqué que SR...

Un trou de mémoire surement, elle n'avait jamais été bonne pour retenir les chiffres, a part ceux des mesures évidemment. C'était assez difficile de pouvoir parler à une masse comme ça sans forme, qui n'avait ni avant ni arrière, mais il fallait bien qu'elle prennent les premiers contacts avec cet alien, et elle en ferais quoi après ? Le remettre au labo ?

Intrus De Type 1 Messages : 30 Date d'inscription : 02/09/2009

«Faut pas l'être, la douleur c'est pas une chose que je ressens avec mon corps seul. »

Vraiment à l'écoute de la femme, ses paroles se firent plus lentes pour lui épargner le mal de crane qu'elle ressentait jusque là.

« En faites les scientifiques, ils disaient, que j'étais le seul de ma race ici, que j'étais important pour eux, que je pouvais faire des tas de choses utiles si je restais avec eux.
Et pis comme j'aimes bien aider les gens, alors j'ai pas cherché à partir vraiment.
En faites je sais même pas où je partirais et pourquoi faire, alors que ici c'est grand, ya plein de gens pour jouer, et ya de la nourriture un peu partout, même que Anima elle m'aide des fois pour aller dans vos ... raie flec touares ... qu'elle dit. Ou un mot du genre.
Les viandes crues c'est bon mais les fruits aussi ... »

A ces mots ils se transforma en une appétissante pomme rouge qui rutillait presque comme un appel à être croquée. Venant ainsi de répondre d'une pierre deux coups à la mécanicienne qui pensait aussi beaucoup, mais qu'il n'osait pas faire de remontrances non plus comme elle ne lui en avait pas fait.

« Bah rien, s'juste que vous disiez plus rien, même votre cerveau il pensait plus. J'crus que vous etiez morte. »

Il ne fut pas difficile d'imaginer à la tournure de cette phrase, et à la tonalité employé pour la prononcer, un petit enfant qui grattait le sol du bout de son pied, les mains dans le dos et les joues rouges d'embaras, comme si on venait de le prendre en faute et qu'il ne savait plus du coup ou se mettre.

« Les scientifiques m'en ont jamais donné d'autres, donc j'en ai pas, mais si vous voulez m'en donner un, je serais super heureux, madame Ambrosyah »

Pour lui ce fut comme une victoire, car si elle désirait le nommer plus facilement, c'est que quelque part elle comptait bien lui parler souvent, et cela c'était pour lui le plus beau des cadeaux qu'on pouvait lui faire.

Et puis, pour se montrer gentil, il caressa à nouveau la main, et sans qu'elle ne puisse le voir à l'oeil nu, dévora quelques miettes de peaux mortes, pour absorber son adn. Ainsi fait, le petit alien devint suite à une savante restructuration de son être, une petite Ambrosyah Cameron de poche, nue et souriante, qui salua l'originale.

« Ca ira mieux comme ça madame Cameron ? »

Demanda t'il toujours par télépathie, mais la voix été différente, devenue féminine et égale à celle de son interlocutrice, qui aurait pu croire l'espace d'un moment devenir skyzophréne si elle ne tenait pas une mini réplique d'elle même dans la main.

« Mais euh ... s'vous plait, j'veux pas retourner au labo ... j'peux rester avec vous ? J'serais sage gentil et je vous aiderais à travailler. Promis ! »

Pour prouver ces paroles, il prit diverses formes, autant pour prouver ses talents de passe partout qui n'eveillerait pas l'attention des autres, autant pour devenir un outil polyvalent et aussi résistant que n'importe quel autre outil qu'elle pouvait employer. Finalement il reprit la forme humaine de son hôte et attendit son verdict. Espérant secretement qu'elle dise oui.

Mécanicien Autorisé Messages : 18 Date d'inscription : 08/07/2009

La mécanicienne, comprenait peu à peu pourquoi l'IA n'avait pas prévenu de l'errance du parasite ou encore, elle comprenait maintenant vaguement la petite chose qu'elle tenait dans les mains. Elle savait maintenant qu'elle pouvait lire dans ses pensées et qu'il devait être métamorphe pour changer de forme comme bon lui semblait. Ses imitations étaient très bien réussies et très réaliste. On s'y méprendrais...
Elle s'attendrissait devant cet enfant perdu et se sentait torturé par l'idée de le dénoncer aux autorités qui auraient tôt fait de l'étudier comme un vulgaire circuit électrique.

Elle fut à nouveau épatée par la transformation de la petite chose en une réplique d'elle même. Les mêmes cheveux, les mêmes yeux, la même expression, s'il avait été plus grand, comment on aurait pu les dissocier. Même sa voix avait été copiée à l'extrême et dans sa tête elle s'entendait en échos. Cette sensation lui parut très désagréable à cet instant et elle se demanda pourquoi il n'avait pas fait apparaitre de vêtements sur son corps nu.

Le petit truc semblait bien tenir à elle et elle en était décontenancée. Même les enfants à qui elle réparait quelques jouets ne lui étaient pas autant attachés. Elle le regarda avec des yeux de gros nounours et finit par lui répondre.

-Bon... C'est d'accord si tu reste discret... mais surtout tu ne te montre pas comme ça...

Comme ça elle entendait bien sur ça façon de se métamorphoser en elle de manière nue...
Et il fallait lui trouver un nom, comment allait elle bien pouvoir le nommer. Lui n'en aurait aucune idée. Elle n'en avait non plus aucune d'ailleurs.

- He bien il va falloir te trouver un nom.

Elle resta pensive sa petite elle dans la main et réfléchit. Elle reposa les yeux sur lui et le soutint du regard, même si il semblait ne pas vraiment en avoir.

-Que dis tu de Morph ?

Elle réfléchit alors à comment elle allait bien pouvoir passer inaperçue dans le codex avec une experience ...

-Je vais travailler, tu pourrais te transformer en quoi ? Tu as une idée ?

Intrus De Type 1 Messages : 30 Date d'inscription : 02/09/2009

« Ben paske ton adéenne il me dit que tu es comme ça, et du coup ben mon apparence mime ce que ton adéenne il me dit. Enfin c'est les scientifiques qui m'ont dit ça un jour. »

Il fallait tout lui dire, peut être que en faites Ambrosyah n'était pas si intelligente que ça, sauf pour jouer à cache cache, songeait il. Quand la mécanicienne songea aux réparations qu'elle faisait sur les jouets cassés des enfants, et le peu de reconnaissance qu'ils avaient en retour, l'alien se fit pour lui même, le vœux de toujours remercier cette humaine si gentille avec lui, en faisant tout ce qui pouvait lui faire plaisir et qu'il verrait dans sa tête. Comme cela, elle serait heureuse, et plus encore de l'avoir auprès d'elle, ainsi elle le garderait longtemps longtemps, si elle acceptait de le garder.

Chose qu'elle fit. Chose qu'il sut avant qu'elle ne le dise, ayant fait son choix en son esprit. A cet instant, il devient surexcité comme une puce, telle une véritable balle rebondissante dans une pièce de quatre mètres carré sur deux de hauteur.
La nouvelle hôte du petit symbiote dut avoir bien du mal à suivre ne serait ce que du regard, un change forme au sommet de son art, changeant de forme seconde après seconde, devenant aussi bien des anciennes personnes de l'équipage du Codex One, que des objets, des animaux, ou même de la nourriture.
Le tout dans une joie qui aurait pu être assez communicative, si il ne s'était pas mis a chanter à tue tête « Elle a accepté ! Elle a accepté ! Elle a accepté ! » sans jamais s'arrêter. Les seuls moments de répits furent les instants ou il était en l'air, le contact des corps rompus entrainait la rupture de communication télépathique, qui reprenait dès que l'extraterrestre se posait sur elle.

'Que dis tu de Morph ?'

Les quelques mots de la dame eurent toute l'attention de Morph, qui aussitôt l'information assimilé, garda son apparence originel, mais reprit sa danse de la joie et sa nouvelle chanson « Je suis Morph ! Je suis Morph ! Je suis Morph ! » sur la femme qui dut sur le moment regretté son choix.

Une fois l'euphorie passée, et qu'il lui fut demandé de jouer à cache cache avec le reste du nouvel équipage, tout en restant avec Ambrosyah, Morph n'eut pas vraiment d'idées. Se cacher seul, c'était facile, il suffisait de trouver un coin inaccessible et de prendre l'apparence du décor.

Mais être un symbiote incognito était tout nouveau pour lui.

« Passer inaperçue ? Ca veut dire qu'on va jouer à cache cache et que vous devrez être la seule à me trouver ? Et que je devrais jamais parler ni me montrer aux autres ? Même si ils me trouvent ? »

Pour la première fois depuis trop longtemps, Morph devint silencieux, et entreprit sa douloureuse réflexion tout en parcourant son amie d'un bras à l'autre, avec un trois cent soixante degrés autour du cou, dans un déplacement calqué sur les escargots, avec une texture de soie dont il était agréable de ressentir la caresse, mais sans laisser aucune bave sur son sillage.

Il ne voyait pas trop en faites, aussi dut il exploité les souvenirs humains de sa partenaire de jeu. Avoir une complice pour jouer à cache cache apportait toujours des idées nouvelles. Il remonta, après après années, la vie de la jeune femme, et arriva à un âge, qui lui offrit la plus belle des cachettes.

Aussitôt trouvé, il courut jusque dans le creux de la main, et aussitôt changé, Ambrosyah à présent, était accompagnée d'un petit hamster à poil courts et dont la robe était beige clair.

« C'est une super cachette ça non ? J'ai vu que tu en avais eu un quand tu étais petite. Dans ta tête, tu pourras me dire des choses en m'appellant Morph, mais durant notre cache cache, tu pourras m'appeller comme ton animal de compagnie, c'était comment déjà ? »

Il se leva sur ses pattes arrières et se frotta le nez.

Mécanicien Autorisé Messages : 18 Date d'inscription : 08/07/2009

Ambrosyah rit de bon cœur lorsqu'elle vit le petit nouvellement appelé Morph se métamorphoser en son vieil ami.
Elle n'en aurait pas fait la différence si ils avaient été côtes à côtes. Morph semblait innocent et inoffensif mais il avait déjà réussi à explorer son passé, pouvait passer inaperçu, se transformer en tout et n'importe quoi... Il pouvait être redoutable ! Elle avait intérêt à toujours être diplomate avec lui pour ne pas que la situation dérape...

Elle rejugea le petit rongeur dans sa main, surtout après la crise qu'il a pu lui faire, changer tellement vite de forme qu'elle ne voyait plus qu'un changement de phase, ou encore crier dans son esprit, ce qui lui était très étrange. Décidément elle allait devoir apprendre à communiquer avec son esprit. Elle se décida à répondre à la petite boule d'énergie.

-"Il s'appelait Parkes. C'est le nom d'un pulsar. Chez nous cela représente une étoile qui tourne très vite sur elle même..."

Elle ne savait pas si cette remarque intéresserait le rongeur, mais elle se trouva bien de lui expliquer l'origine du nom qu'elle avait donné à son animal de compagnie, longtemps auparavant. Elle n'allait pas non plus lui expliquer que Parques était le nom de 3 tisseuses de vie dans l'antiquité humaine, plus précisément de la mythologie gréco-romaine.

Elle entendit un léger bip, encore son bipeur sur sa ceinture qui l'appelait inlassablement, toujours et toujours. Elle le décrocha de sa ceinture et regardait le message qui défilait dessus. Encore un militaire qui avait fait une connerie ?

- "Bon il va falloir aller travailler..."

Elle porta le hamster sur son épaule, lui pouvait lui parler grace à son cou qui était découvert de vetements. La jeune femme voulu essayer quelque chose. Elle se concentra fort et parla dans son esprit.
< Tu m'entends là ? >

Elle se trouva stupide sur le moment, mais pourquoi il ne l'entendrais pas, si il pouvait lire dans ses pensées ?
Avec un air de chanson dans la tête, elle se releva en s'assurant que le rongeur tienne bien sur ses pattes et se dirigea avec un pas rapide vers l'intérieur du vaisseau, où une fourmilière d'homme voyageait.
< Ca va ? >
Voulut elle savoir... Qui sait comment il réagirait devant tant de foule et d'homme, lui qui avait été seul pendant si longtemps...

Intrus De Type 1 Messages : 30 Date d'inscription : 02/09/2009

Morph n'aimait pas, par le passé, travailler. Car quand on lui disait qu'il fallait travailler, c'était généralement lui le sujet des travaux. A présent, il était Parkes, un rongeur qui crapahutait d'une épaule à l'autre d'Ambrosyah, observant de ces petits yeux malicieux les gens qui allaient et venaient dans les couloirs qu'empruntait la mécanicienne mandée sur son prochain lieu de travail.

Il alla prendre ses aises dans le hamac kaki noué à la nuque de la femme, et se frotta le visage contre son le cou, lui faisant même quelques coups de sa petite langue rapeuse pour se montrer affectueux.

Aux questions, qui lui furent posés, il s'immobilisa un instant, pour prendre le temps de bien analyser les mots et le sens des interogations.

« Oui je t'entends, mais j'comprends pas pourquoi tu cherches à parler dans la tête, tu peux très bien parler normalement. Moi j'entends surtout ce que tu penses avant que tu le dises, mais ca revient au même. En plus imagines tu me dis de faire des choses sans le dire quand ya des gens, ils vont se poser des questions. Non ?

Et pis ça va bien, c'est rare que je sois caché sur un humain, mais c'est rigolo quand ca arrive. La en plus, je suis une cachette vivante, alors ils peuvent me voir et me toucher, ils penseront pas que je suis Morph. »

Il y eut un petit temps d'hésitation, puis il osa se lancer.

« Dis Ambrosyah, tu crois que les trois tisseuses m'ont tissés comme elles tissent les étoiles qui tournent sur elles mêmes ? ... Et pis ça veut dire quoi ... plomate ? ... »

Mécanicien Autorisé Messages : 18 Date d'inscription : 08/07/2009

Décidément faire comprendre sa culture aux autre n'était pas si aisée. Comment faire comprendre des choses aussi abstraites et lointaine que cette culture antique... Elle passa dans la salle et récupéra vite son dossier informatique, un cyber livre dans lequel s'entassait les ordres sous forme de petite feuille. Comme d'habitude elle ne pouvait plus admirer son magnifique font d'écran tellement il y avait de boulot dans ce vaisseau. Attend avoir conquérir une carcasse pour une telle somme de travail !
Ses yeux parcoururent les ordres de travail et elle pianota quelques instants, tout en marchant pour sortir du bureau, pour prendre la plus vieille commande et connaitre les ordres de priorité.
Morph ne devait pas être habitué à une telle foule d'information qui se propageait dans le cerveau de la mécanicienne, les scientifique ne pouvait réfléchir qu'au sujet de leur expérience mais elle voguait en passant en revu son travail, la soirée de la veille, regardait par là un homme fort bien battit et revenant à la réalité pour entrer les codes dont elle faisait appel dans sa mémoire. Ses actions étaient innées et d'une telle répétitions qu'elle les répétait sans réfléchir...

Elle ne pensait pas à ce petit télépathe et ne refoulait pas l'accès à la multitude de ses pensées. Soudain elle se souvint de la question dont lui avait fait part le rongeur.

<" Et bien, en fait chez nous les rongeurs ne nous comprennent pas vraiment... Ils ne savent pas qu'on leur donne des ordres, un chien et bien plus intelligent... C'est pourquoi je préfère te parler comme ça, et puis peut être que tout ça m'apprendra à mieux utiliser mon esprit pour t'entendre...">

D'un coup elle siffla et un collègue lui envoya une pomme, sa prise déjeuné, comme chaque matin... Elle croqua un grand morceau avant de monter dans l'ascenseur qui allait l'amener au pont supérieur, appartenant toujours à la salle des machines. Consciente du rongeur sur son épaule, elle croqua un morceau pour le découper et le lui tendit. Après tout, Morph lui avait dit qu'il mangeait... ça devait faire pas mal de temps qu'il était sous son tuyaux... Peut être qu'il ne connaissait pas non plus très bien la nourriture humaine.

< Et aussi, ne parle pas aux gens quand ils te touchent, ou fait attention quand ils te touchent de ne pas me parler, sinon ils vont avoir peur de toi, et des scientifiques comme ceux que tu connaissait te feront les même choses...">

Elle descendit de l'ascenseur et attacha son livre informatique à sa ceinture grâce à un mousqueton, celui ci pendouillait à l'hexagonale tandis qu'elle commença à grimper sur une échelle. Elle réfléchit à son plomate...

< Un diplomate c'est quelqu'un qui évite qu'il y ai des guerres entre les pays, ou entre les hommes, il est là pour que tout le monde soit heureux... >

En réalité, être un diplomate n'était pas si facile que ça... Il restait toujours le problème des parques...

< D'après de très vieux humains sur ma planète, tous les êtres du monde sont tissés par les tisseuse de vie, une tient le fil et créer ta naissance, l'autre tisse ta vie avec l'aide des deux autres et une fois ta vie terminée, la dernière coup le fil...>

Elle ne savait pas si la petite chose aurait compris et de toute manière maintenant elle allait devoir se concentrer pour travailler. Enfin se concentrer... Elle n'avait pas vue que Larry se tenait devant elle avec un grand sourire, et elle n'avait surtout pas vue sur son livre que lui aussi s'occupait de ça...

Intrus De Type 1 Messages : 30 Date d'inscription : 02/09/2009

Le petit esprit du petit Morph roulait à toute allure pour assimiler toutes les idées qui pouvaient traverser l'esprit d'Ambrosyah. Il se désinteressa totalement de ceux ayant attrait au métier de Mécanicien. En revanche, il prit bien plaisir à écouter ses murmures concernant la soirée, et ne sut retenir un petit hénissement de complicité quand elle détailla ce mâle, surtout sur quelques points de son anatomie.

«Bah moi je suis un hamster bien plus intelligent qu'un chien. » , proclama t'il, convaincu de ses dires, dressé sur ses pattes arrières et se frottant le nez.

Propos qu'il ne chercha pas a étayer quand ils furent seuls dans l'ascenseur, alors qu'on lui servait le petit déjeuner. La scène qui suivit fut assez éloquante de la manière dont il dévorait ses repas. Sa petite robe crème redevint verte translucide alors que le morceau de pomme se retrouva dans l'extra terrestre, se voyant se dissoudre comme neige au soleil au fur et à mesure que la robe revenait camoufler sa nature première.

Il ne comprit pourquoi cette mise en garde envers les autres gens, après tout...
« Pourquoi je pourrais pas leur parler alors que avec toi je peux non ? C'est tous des méchants ici ? Ils vont vraiment tous me jeter aux scientifiques ? Bah ils peuvent toujours essayer, je suis évasif, que les scientifiques qu'ils disaient avant. »

Et pour prouver ses paroles, Parkes se retrouva en moins de temps qu'il ne le fallut pour le dire, une jolie flaque d'huile qui roula sur les courbes plantureuses et perla aux pieds de la femme. Il entreprit même quelques fantaisies, se glissant entre les portes de l'ascenceur pour ressortir un peu plus haut, et remonta enfin depuis ses pieds jusqu'à l'épaule, pour reprendre son camouflage parfait.

Il fut mortifié de la définition de diplomate de son amie. Et ses paroles trahirent cet état d'esprit.
« Mais je veux pas te faire la guerre moi, t'es mon amie Ambrosyah. »
L'illusion de sanglots enfantins dans ces paroles se fit si puissant, qu'on put se demander si les yeux du hamster n'était pas plus humide que d'habitude.

Au sujet des parques, il fut aussi septique que dubitative.
« N'importe quoi, j'ai aucun fil en moi alors ya aucune parque qui me tisse. Et on peut pas me couper si je le veux pas. Elle peut toujours essayer la dernière des parques pour me couper. »

Mécanicien Autorisé Messages : 18 Date d'inscription : 08/07/2009

La jeune femme regarda son collègue dans les yeux l'air morne et lorsqu'il ouvrit la bouge elle leva un doigt en imitant un tstststsst.

- "Ne commence pas !"

Il ré-inspira et il recommença à essayer de parler. Elle le coupa immédiatement.

-"C'est pas la peine"

Bon... Elle regarda autour d'elle et un petit fer à soudé avec un scalpel laser était déposés sur un plan de travail ou s'étalait un mélange complexe et savant de fils entremêles en tout sens. Elle marmonna dans ses dents. Qui pouvait mettre un tel désordre dans un simple câblage ? Elle pensa que les sagouins n'avaient jamais vu l'ordre de la multitude de câbles sur l'unité centrale de l'IA. S'en était plein de poésie et très impressionnant.

-Démêle moi ça et après tu n'aura plus besoin d'aide pour ressouder correctement...

Elle le regarda avec un air de reproche et tourna le dos sans écouter ce qu'il avait à dire. Elle sauta à l'échèle et se laissa descendre en se faisant glisser le long des barreaux.

Sa journée fut longue et fatigante, comme toutes ses journées d'ailleurs. Le codex était impressionnant de complexité mécanique et chaque jours il y avait cents et un problèmes... Elle en oublia presque Morph qui trônait toujours sur elle, elle ne savait pas où.

Harassée elle rentra chez elle. Une salle assez spacieuse s'éclaira doucement avec la luminosité douce d'un couché de soleil. Un large écran prenait tout le mur du fond lui montrant des images de la planète terre. D'une plage, la falaise irlandaise, l'océan... La jeune femme souffla et enleva sa veste avant d'aller vers sa cuisine.
Elle repensa tout de suite à son fidèle compagnon de la journée.

-"Tu as faim Morph ? "

Elle ouvrit le congélateur et en sortit une pizza. LE diner des jours comme ça... Sans prendre le temps de la décongeler elle la mit dans le four qu'elle fit préchauffer. Elle régla sa minuterie puis retourna dans son sejour éclairé d'une lumière sublime.

-"Il va falloir te trouver un chez toi... Je ne pense pas que tu apprecies une cage à Hamster..."

Sur ce elle le regarda les yeux fatigués.

Intrus De Type 1 Messages : 30 Date d'inscription : 02/09/2009

Parkes s'était endormi paisiblement dans le foulard de la mécanicienne, trop occupée à travailler dans son atelier. Il garda une certaine conscience des événements et autres émotions d'Ambrosyah, sans réellement intervenir. Notant cependant que ce Larry était une entitée qui embétait son amie, et qu'un jour peut être il devrait agir pour qu'il cesse de l'ennuyer.

Il reprit doucement vie alors qu'il venait de gagner un accès à un nouveau lieu dans le Codex One. Les appartements d'une personne encore vivante et amicale.

«Si j'ai faim. Oh, euh, j'ai pas faim comme toi tu as faim. Toi c'est pour ton ventre, moi c'est plus pour ajuster ma masse à la morphologie que je désires. Et un peu pour mon ventre après.»

Suite à une légère empathie curieuse de l'état de santé de son amie, Morph déclara, presque affolé par l'état de faim de son amie.

« Toi par contre, t'as l'air toute fatiguée et toute affamée, tu devrais manger toute ta pizza. Ton ventre à l'air tout vide, tu as tellement faim, j'aurais presque peur de me faire manger, moi qui mange tout d'habitude. »

Il accompagna physiquement et du regard la cuisson de la pizza, avant de reprendre définitivement sa forme première de petite gélatine translucide remuante. Il était assez difficile de juger de la chose à l'oeil nu, mais effectivement il avait quelques grammes de plus depuis qu'il avait absorber le bout de pomme.

Le sujet de la conversation, à savoir son habitat, le laissa un peu dans un silence qui ne lui ressemblait pas. Il ne comprenait pas trop l'utilité de la chose. Son habitat c'était le Codex One. Il vivait, jouait, et dormait n'importe où. Il était loin du genre à faire le difficile, et le premier coin sombre et peu fréquenté lui suffisait largement. Si c'était un coin chaud, c'était bonus.

«Je dormirais avec toi. »

Se contenta t'il de répondre, sans chercher à aller plus loin dans le dialogue, totalement inutile à ses yeux.

« Par contre j'vais prendre un bain.»

Pretexta t'il innocemment pour prendre congé du contact physique de la demoiselle avant de sauter du sofa, passant de satut de gel rampant à celui de Parkes dans une sphère verte translucide pour se diriger vers la salle de bain.

Il se glissa sous la porte, telle une flaque d'eau, et activa le loquet bloquant la porte. Cela si tôt fait, il bondit jusqu'à la baignoire et y mit le bouchon à syphon pour éviter tout glissement malencontreux de son organisme dans le grand système de reclycage des eaux usés du Codex One. La fois précédente lui fut suffisante et inoubliable, au point d'en avoir le tournis rien que d'y penser à présent.

Puis il remonta sur le robinet et fit couler l'eau chaude, et sauta dans le fond qui s'emplit doucement d'eau chaude. Si Morph faisait cela, ce n'était point pour se laver, comme il avait prétendu, mais tout simplement pour absorber l'eau et gagner en masse.

L'eau fut suffisante, le robinet fut coupé. Morph se concentra sur lui même.
L'informe créature se constitua une épine dorsale, prolongeait par un complexe systeme nerveux, de nombreux ossements de tailles et formes diverses se dessinèrent autour des nerfs. Tendons et muscles recouvrirent ces derniers pour permettre aux squellettes de se mouvoir, et plusieurs couches d'épidermes se greffèrent pour protéger les muscles. Une silhouette à la fois agile et généreuse, avec de beaux cheveux roux lui tombant autour du visage.

Morph fut content du résultat, a nouveau, le ressemblance était trompeuse. Selon lui, personne, à part Anima, n'aurait su faire la différence entre les deux entitées. Il se rinça légèrement de tout exécédent et tira sur la chainette pour vider la baignoire. Puis il en sortit et alla se sécher. Finalement, il tourna le loquet et sortit. Observant discrement la pièce, il vit Ambrosyah qui mangeait mollement sa pizza à moitié endormie à table.

Il retint un petit hénissement et bondit de quelques enjambés furtives jusqu'au dos de son amie qu'il enlaça tendrement et lui fit un magistral « Coucou ! » oral.

Mécanicien Autorisé Messages : 18 Date d'inscription : 08/07/2009

Ambrosyah regarda la petite gelée s'accaparer la salle de bain... Elle se demanda si réellement cette chose avait besoin de se laver. Il devait absorber tout un tas de truc qui n'intéressait que de loin la mécanicienne. Les sciences du vivant n'avait jamais été sa matière de prédilection, en plus avec un professeur chauvin, il ne fallait pas tant en espérer.
Les yeux vagues elle louche sur la bouteille de Scotch Whisky mais en y repensant elle n'en avait pas tellement envie. C'était un alcool qu'il fallait boire en prenant du plaisir à le faire. C'est en entendant un "splach" dans le micro onde que le femme sortit son regard du liquide ambré qui restait là en suspens dans une bouteille de verre fin.
Elle soupira en allant chercher sa pizza. Pourquoi n'y avait il pas un autre moyen technologique à portée dans son appartement que ce vulgaire micro onde...

Mais bon, elle avait eu d'autres compensations autant esthétique que fonctionnelle.
Le jeune femme effleura son comptoir et un tiroir sortit de là avec quelques couverts éparpillés et une assiette qui se battaient en duel.
Elle ne les laissa pas se battre plus longtemps et en profita pour installer sa pizza dans son assiette. Elle la découpa avec parcimonie et prit un beau quartier pour le croquer avec faim. Si seulement un événement ne lui avait pas oté la nourriture de la bouche...

Aprés avoir entendu le verrou de la salle de bain cliquer pour indiquer qu'elle était de nouveau libre, Ambrosyah n'avait pas porté attention à l'extra terrestre qui s'était adopté chez elle. Telle fut sa surprise alors lorsque celui ci apparut en copie d'elle même. Et pas comme la dernière fois, pas en miniature, en taille réelle...
D'un geste laconique la mécanicienne resta bouche ouverte et laissa tomber le reste de sa pizza qui retomba mollement dans son assiette.
Son clone ne se priva pas de l'occasion et sauta sur le bout tombé avec un rictus, qu'elle avait trop souvent eu à entendre mentalement durant la journée.

Fatiguée elle l'accusa d'un geste dénué de toute énergie.
-"Vas y finit là..."

Elle enleva son foulard en allant dans le salon et se délia les muscles avant de s'assoir dans son fauteuil Qui s'adaptait de lui même à sa morphologie... Un régla devant cette baie de soleil couchant qui donnait naissance doucement à la nuit. Elle lança à Morph en fermant les yeux.

-" Si tu dors avec moi, il faut que tu changes d'apparence... J'aurais un peu de mal à saisir le concept de dormir avec mon clone..."

Doucement elle se roula en petite boule dans son fauteuil qui épousait les formes de son dos et de ses courbes. Elle se surprit tout de même à regarder sa deuxième elle.

-"Il te faudra trouver une apparence à toi..."

Intrus De Type 1 Messages : 30 Date d'inscription : 02/09/2009

« ch'est bon mais ch'est chaud »

Telle fut la parole de Morph alors qu'il resentait dans sa bouche les saveurs de tomate, de petit dès de jambon, et du brulant fomage fondu qui lui collait aux dents.
Le glouton perdit malgré tout l'appétit quand il se vit délaissé par son hôte qui eut la paresseuse envie de se prélasser dans son fauteuil, avant de lui annoncer le nouveau jeu. Ainsi donc, il allait devoir trouver une apparence qui serait plus agréable au regard d'Ambrosyah.

Ce nouveau jeu lui stimula la reflexion mais avant tout l'appétit qui lui fit engloutir le reste du repas d'une manière peu orthodoxe mais digne du biophage qu'il était. Le clone jeta un regard par dessus son épaule et observa l'original avec un fugace sourire qui dénotait de la malice qui lui passait par la tête.

De nouveau, il fit quelques bonds et vint dans le fauteuil se faire une place dans le dos de la semi consciente demoiselle, qui put sentir sa copie lui dédier une caresse sur l'épaule jusque dans le cou. Le symbiote profita de ce contact chaleureux pour chercher ce que la dame avait eu avec elle au lit, parfois. La réponse ne fut pas difficile à trouver.

Elle avait la grande habitude a choisir des compagnons à la stature imposante, avec des molets fins, des cuisses musclées, une taille aux fesses étroites, une cage thoracique développée, des épaules larges et un cou de taureau. Le visage gagna en hauteur, ses fausettes se creusèrent, les pomettes devinrent proéminente. L'iris de ses yeux changèrent pour un bleu azur à en donner l'envie de s'y noyer, et ses cheveux noircirent jusqu'à la racine telle une nuit sans lune.

Ses mains devinrent massives et calleuses, et l'homme ne sut résister à sa nature première, enlaça Ambrosyah et l'attira dans le creux de ses bras. Quand on est collant, ce n'est pas à moitié. Il tendit son cou pour mieux sussurer à son oreille.

« Je crois que cet apparence te plaira mieux pour dormir à deux. »

Il prit quelques initiatives tendres et affectueuses, caresses le long de ses bras et bisoux taquins dans le cou qu'il accompagnait de ses hénissements propre à lui. Cela lui était grisant de faire courir ses doigts sur ce corps et d'en ressentir la tiède douceur de sa peau alors qu'il parcourait l'extérieur de la silhouette féminine de la main aux épaules.

« J'crois que j'vais souvent dormir avec toi tellement t'es toute chaude et toute douce, s'tout doux et agréable à avoir dans les bras. »

Un nouveaux hénissement qui ponctuait ses paroles de son innocence première. Ses bras cessèrent leurs flatteries et refermèrent un peu plus leur prise autour du petit bout de femme qui sentit sa poitrine soulevée par les avants bras, ces derniers ayant trouvé là un creux ou se nicher tout comme le visage de Morph qui disparut dans le cou de son amie.

Mécanicien Autorisé Messages : 18 Date d'inscription : 08/07/2009

La chaleur, les caresses, un homme... La jeune se blottit d'autant plus contre l'homme qui venait d'apparaitre mais qui n'en était pas un. Une foule de souvenir remonta à sa mémoire, des souvenirs doux, joyeux, chaleureux, sensuels ou encore durs, égoïstes, horribles.

Ambrosyah chassa ses souvenirs, de toute façon son esprit n'aurait pas pu supporter plus longtemps une activité quelconque. Elle se leva, les yeux tombant et se dirigea titubante. Elle caressa la main de l'homme qui était là pour l'inviter à la suivre. Elle se dirigea lentement vers sa chambre et poussa de larges rideaux ocres en soie pour y entrer. Elle se traina dans sa chambre bleutée qui reflétait les étoiles et les constellations vues de la terre par hologrammes.
Elle se dirigea vers la partie du lit qui était non fait. Elle l'avait quitté il y a si longtemps. Ses draps étaient bleus nuit, prés du noir intense qu'on pouvait observer les jours sans lune. Elle détacha ses cheveux qui étaient restés décoiffés et brouillons. Elle déposa soigneusement son pique à cheveux précieux sur sa table de chevet.

La jeune femme détacha sa ceinture où étaient attachés ses outils et son livret virtuel. Elle tomba lourdement avec un bruit sourd sur le sol. La femme ne s'en occupa pas, c'était solide, fait pour être solide et testé solidement. sans y toucher elle enleva ses bottes de sécurité en se tortillant dans le même mouvement que pour enlever son bouton de pantalon.
Il n'était pas agréable à porter, c'était un tissu rêche et très solide, protegeant des frottements, des brulures et ne faisait pas des trous pour la moindre occasion. Elle finit par enlever son haut et les étoiles projetées dans la chambre se reflétaient sur tout son corps.

En sous vêlements, elle s'enfonça dans ses couettes comme elle avait l'habitude de le faire, telle une gosse apeurée prenant le drap pour compagnon. Elle savoura le contact du tissu frais sur sa peau, ce qui lui retira un frisson.

Elle se sentit emportée par la nuit obscur et accueillante. C'est certain, elle allait dormir d'un someil doux et sans rêve...

Intrus De Type 1 Messages : 30 Date d'inscription : 02/09/2009

Une présence, une vie dont le coeur doux ronronnait de se retrouver dans des bras, dans ses bras à lui. Cette douce chaleur était agréable, au point de ne vouloir la quitter, au point de vouloir la recouvrir entièrement et savourer la flamme qui illuminait cet instant silencieux.

Cependant, même si la pièce se faisait aussi muette que l'infini espace, l'esprit d'Ambrosyah, lui, ne cessait de songer à bien des choses, des moments du passé de natures aussi plaisantes que detestable. Morph se faisait l'écho des souvenirs, tantôt un baiser passionné dans le cou, suivit d'un souffle chaud sur la tiède salive déposée, tantôt un pincement au coeur, une rupture douloureuse qui le fit froncer les sourcils et resserrer davantage son étreinte, par empathie à la douleur qu'elle pouvait éprouver.

Puis elle défit l'étreinte offerte, et lui ne sut trouver les mots pour la retenir, le souffle coupé par cet abandon soudain, le pincement s'accentua. Il voulut la rattrapper, pour qu'elle lui revienne, qu'elle ... qu'elle lui fasse une caresse sur la main, avec l'envie qu'elle soit accompagnée jusque dans sa chambre. Ce qu'il fit.

A la suite de la non morte qui trainait des pieds jusqu'au lit, Morph entra dans la chambre, et fut emerveillé par la décoration holographique qui se réflétait sur tout les murs et plafond de la pièce. Il se sentait à la fois confiné dans une petite pièce faiblement éclairé, et en même temps flottant en appesanteur, dans le vide sidérale. Il ne revint à la réalité du présent que dû au choc de la pesante ceinture qui se heurta contre le sol. Le bruit lui fit faire un volte face.

Il vit alors, dans la pénombre, la silhouette qui se dessinait, et qui se déhanchait, pour faire tomber le pantalon à ses pieds, puis le haut, dans un geste libérateur. Ambrosyah devint alors une exaltée sidérale, son corps tatouée telle une nouvelle constellation, une galaxie encore inexplorée que bien des aventuriers auraient plaisir à visiter.

Il se surprit à avoir les joues en feux.

Et cette galaxie fuya son regard et alla disparaître dans un trou noir de fins tissus. Morph se rapprocha à pas de loups du trou noir et à son tour, se laissa avaler par les draps pour rejoindre son amie.