Codex One
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De justesse...

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Raixa Alhayta
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Raixa Alhayta

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De justesse... Vide
MessageSujet: De justesse... De justesse... Icon_minitimeMar 22 Sep - 0:35

Eh merde, même pas le temps de finir de s'asseoir, ici !

Elle s'est abattue dans le premier siège venu, tout à l'avant de la navette, et a bouclé sa ceinture à la hâte avant que les trépidations deviennent assez fortes pour la déséquilibrer. Sa carte d'embarquement disait 28 et quelque chose, et pas 1A, mais l'hôtesse lui a désigné cette rangée vide de son geste impatient et légèrement dégoûté, tout en prenant en charge le lourd sac informe qu'elle n'a pas pris le temps d'enregistrer. Vide, équipée de fauteuils plus larges et séparés de barres d'appui escamotables...

Les emplacements des éclopés... Enfin bref. Au moins j'aurai pas loin à aller pour les chiottes... Et puis j'ai la paix.

Seule sur la rangée de quatre sièges, et personne devant. Si elle ne percevait pas les voix entretissées des autres passagers, elle pourrait se croire vraiment seule, dans cette boîte de métal prête à foncer vers le noir, le vide...

... et l'oubli. L'oubli, j'espère...

Son coeur bat trop vite, pas seulement à cause de sa course effrénée dans les couloirs interminables de l'astroport et des multiples jurons qu'elle a semé sur son chemin entre deux halètements, soulevant les regards surpris ou amusés, voire franchement choqués. C'est qu'elle a du répertoire, pour quelqu'un d'aussi jeune...

La navette frémit et elle frémit avec elle. Puis elle bondit, un saut violent, puissant, immédiat. Elle était préparée mais ça lui coupe quand même le souffle... Elle ferme les yeux, crispe les mains sur les accoudoirs rembourrés, essaie de dominer le vertige, de respirer, malgré ce poids sur sa poitrine, qui l'écrase, une souris sous une semelle qui n'a plus de souffle pour le plus petit couinement... Et pourtant les régulateurs gravitaires allègent ce poids énorme, une accélération de plusieurs dizaines de g, et prolongée, qui les tuerait tous sans ça, elle le sait, ce n'est qu'un reste, mais quel reste...

Les minutes, longues, difficiles, des minutes qui s'étirent et les secondes qui pulsent aux tempes, gouttes de sueur, précises, qui roulent, leur lenteur impossible, la trace froide le long de l'oreille, du cou, la fuite sournoise sous l'étoffe du vêtement trop large, moquerie implicite, je bouge, je suis libre, ça va toi, clouée dans ton fauteuil moulé en mousse grand luxe, à suffoquer comme une agonisante, le voyage te plaît ?...

Et puis le poids se dénoue et s'efface...
Elle rouvre les yeux, ne se souvenait pas les avoir fermés. La cabine est plus sombre, même éclairée par les plaques à l'éclat doré façon soleil...

... avant c'était du blanc, cru et froid, ça rendait le teint livide, les cernes plus noirs et les yeux mangés d'ombres...
... ce que c'était laid...


Ahurie, elle tourne la tête vers la fenêtre carrée aux coins arrondis, les vitres épaisses avec la petite brume givrée qui se condense entre deux des trois épaisseurs... Du bleu, du blanc. Et du noir.
Un noir profond, absolu. Velouté... Merveilleux...

Ca y est...
Ca y est, j'y suis, oh merde, faut pas que je pleure...
... et puis après tout je m'en fous, personne peut voir...


La poitrine qui se gonfle, le soupir, immense, libérateur. Le retour à une pesanteur juste assez faible pour la sensation d'euphorie. Et puis ce soulagement, bien réel, cet espoir dévorant. Et l'angoisse, pourtant, qui noue le ventre.

Ma dernière chance... Il faut que j'y arrive.
Et j'y arriverai.


Résolue, les dents serrées et le sourire farouche, elle mange des yeux la courbure du monde. Bientôt, le Codex One. Bientôt...
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Tyrus LeLarge
Mécanicien
Tyrus LeLarge

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De justesse... Vide
MessageSujet: Re: De justesse... De justesse... Icon_minitimeMer 23 Sep - 13:54

Le type pestait en sortant de ce qui faisait office de toilettes dans la navette. A peine monté que ce satané implant sous-cutané avait trouvé le moyen de lui envoyer des messages de détresse, annonçant presque une implosion imminente s'il ne faisait pas quelque chose. Or Tyrus n'avait pas envie de se tripoter la chair devant tout le monde, même si ladite chair était cybernétique. Il était humain, son éducation lui avait appris que, non, décidément, ça ne se faisait pas. D'où son recours aux lieux d'aisance. Il en était ressorti en râlant contre l'incompétent qui lui avait assuré que ça changerait sa vie, que sa perception en serait radicalement augmentée, qu'il serait capable d'apprendre le braille en un temps record. Si ça n'était pas tombé en désuétude, il aurait pu trouver ça utile.

Il sortit avec à la main une quantité excédant largement le strict nécessaire d'essuie-mains, désireux de garder une réserve pour sa place. Au cas où un plateau-repas soit inclus dans le tarif, sait-on jamais, ils incluraient à coup sûr quelque chose pouvant être renversé, et mieux valait prévenir que guérir. Il avait beau pratiquer un job salissant tendance cradingue, en dehors des heures de boulot, il tenait à sa petite élégance prolo. Il débarrassa d'ailleurs une pluche qui devait venir des sièges du vaisseau et qui faisait tache sur sa veste grise.

Il y avait intérêt que ce nouveau job vale le coup du dérangement. Tyrus s'en voulait d'avoir laissé tant de choses derrière lui, et sa seule aspiration était de se faire le plus d'argent possible dans un court laps de temps, pour pouvoir faire le trajet inverse et vivre dans de meilleures conditions. En même temps, il se savait parfaitement responsable de sa situation, et ne cherchait pas d'excuses. Il avait merdé. Et il n'étais pas certain de le regretter, tant les avantages de ses conneries pouvaient être jouissifs.

Repérant du mouvement dans les travées en grande parties vides - ça avait tant de succès que ça, les croisières sur le Codex ? - il s'arrêta à la hauteur d'une jeune femme isolée dans sa cabine. Les processus d'occupation de lieux initialement vides avaient toujours fasciné le mécanicien. Il y'avait une sorte de distance vitale sous laquelle les gens ne passaient que s'ils n'avaient pas le choix. Mais ils ne l'excédaient guère, même face à une immensité vacante. Comme un équilibre entre la peur de la solitude et le désir d'indépendance, traduit en sièges vaguement rembourrés. Tyrus ne réagissait pas différemment, mais comme il croyait tout comprendre, il se sentait légèrement supérieur.

Du reste, elle ne rentrait pas dans ses schémas, c'en était perturbant. Et ses senseurs étaient bien incapables de dire si elle était heureuse, triste, affamée, assoiffée ou dévorée par la haine. Ses yeux non plus. Il s'accouda à la rangée sur laquelle elle se trouvait.

- Sûre que ça va ?

C'est en parlant qu'il se rendit compte à quel point ce job serait difficile. Ici, il ne connaissait personne. Il n'aurait rien à faire que bosser. Terrible perspective...
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Raixa Alhayta
Scientifique Officieux
Raixa Alhayta

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De justesse... Vide
MessageSujet: Re: De justesse... De justesse... Icon_minitimeMer 23 Sep - 20:52

Un sursaut très net.
Elle détourne vivement la tête du spectacle dans lequel, de toute évidence, elle était profondément absorbée : le vide spatial. La Terre n'est plus visible maintenant que la navette a changé de direction. Les yeux un peu affolés, comme quelqu'un qu'on vient d'éveiller d'une secousse, elle cherche l'origine de la voix proche, la trouve très vite, et lève le nez vers le visage du type qui s'est arrêté près du fauteuil voisin.

Et dire que j'ai tout préparé d'autre, nom, âge, qu'est-ce que je fais là, comment ça se fait que je voyage seule alors que j'ai pas l'âge, et il s'appelle comment cet oncle que je vais rejoindre, et c'est quoi son job, et blablabla... Et il faut qu'on me demande si ça va ? Non mais je rêve ! On lui a jamais dit à ce type que poser des questions personnelles d'entrée de jeu comme ça, ça ne se fait que chez les demi-sauvages où on s'intéresse encore aux gens ?...

... et même pas si ça va, si je suis SURE que ça va !!!...
Alors toi t'en ferais une gueule si je te répondais franchement...


Elle entrouvre la bouche et la referme. La rouvre tout de suite pour répondre d'une voix empruntée à la question à laquelle elle était bien loin de s'attendre à devoir trouver une réponse.

Euuuuh... Ouais.
C'est le décollage qui était un peu rude...


Mauvais. T'as pas l'air malade, trouve autre chose.
Ca urge.


Elle a l'air un rien gêné, embarrassé, elle tortille une mèche de cheveux entre deux doigts sans vraiment s'en rendre compte, mordille tout aussi machinalement sa lèvre inférieure du côté opposé à celui où luit le mince anneau d'argent. Une rougeur perceptible malgré le hâle lui colore vivement les pommettes.

C'est...
Ouais bon j'avoue c'est la première fois et je suis un peu...
(geste évasif, demi-grimace, sourire tout de travers) ... un peu...
Un peu, quoi.


Trois notes de rire sec.
Un peu nerveuse sans doute ?
On ne s'en douterait pas du tout...

Mieux. Ca au moins c'est crédible. Enfin j'espère.

Ca va aller.

A nouveau le même sourire, juste un peu plus symétrique, mais tout aussi éphémère. Et qui s'arrête aux lèvres.
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Tyrus LeLarge
Mécanicien
Tyrus LeLarge

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De justesse... Vide
MessageSujet: Re: De justesse... De justesse... Icon_minitimeJeu 24 Sep - 8:39

Le sourire vint plisser une joue mal rasée par coquetterie. Parce que la tonalité de la réponse donne l'impression qu'il vient de la surprendre en plein délit, ce n'est pas une explication, mais presque une excuse, comme si elle s'en voulait de ne pas aller bien, ou de ne pas en donner l'impression. Aussi, parce qu'il a négligé dans sa théorie des fauteuils un facteur important : il ne se trouvait pas dans le métro mais dans une navette spatiale. Les bas-fonds de New-York versus l'immensité du vide. L'angoisse ne devait pas, ne pouvait pas être du même ordre. Et le comportement vaguement irrationnel qu'il avait observé coulait presque de source.

- Okay. Tant mieux.

La fille semblait bien plus jeune que lui, il aurait donc pu se fendre des platitudes que débitaient les types expérimentés, comme "C'est dur au début, mais après on sent plus rien". Voilà une phrase que des dizaines de mecs dans des dizaines, des centaines de situation avaient du sortir sans que jamais leur interlocuteur n'en soit apaisé. A la détailler un peu plus scrupuleusement, dans les limites de la décence, il pressentait qu'elle n'était pas au beau fixe, mais ce n'était pas vraiment son problème.

Après tout, lui aussi, c'était la première fois qu'il se retrouvait dans l'espace. Lui aussi, il aurait pu ressentir un malaise, avec ses viscères qui se seraient transformées en mikado face aux trop nombreux g. Mais bon. C'était toujours la même chose, des avantages et des inconvénients, et à voir cette fille, ou cette femme, car il ne voulait présumer de rien, crispée sur son siège, il se dit qu'il échappait à de pénibles désagréments. Il se détendit, et se redressa, prêt à repartir.

- Si vous avez un souci...

Il aurait bien voulu ajouter autre chose, "si vous avez envie de parler", "je suis telle rangée", mais compris qu'il aurait dépassé une frontière invisible entre la sollicitude et l'envahissement. Pas sûr en plus que la fille soit prête à deviser gaiement. Pas sûr qu'elle en ait envie. Encore moins sûr que ce soit une bonne chose sur lui, alors qu'il allait se retrouver dans un lieu nouveau, entouré de personnes inconnues. Pour l'acclimatation, fallait-il qu'il limite les contacts humains ?

Toujours cette question d'avantages et d'inconvénients, de pour et de contre. Il se gratta pensivement le menton, les yeux dans le vague, puis secoua la tête pour en chasser ses petits problèmes existentiels. Il avait un job à faire, il le ferait, pas besoin de philosopher face au moindre petit caillou sur son chemin. Il eut un dernier regard pour la fille, puis, ne sachant que faire, reprit lentement la direction de son siège.

Il se souvenait parfaitement de sa place. Ca, ça faisait partie des avantages.
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Raixa Alhayta
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Raixa Alhayta

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De justesse... Vide
MessageSujet: Re: De justesse... De justesse... Icon_minitimeSam 26 Sep - 17:41

J'ai cru que j'allais y avoir droit, au couplet paternaliste. Coup de bol, je suis tombée sur un taiseux.

Elle s'est contentée de répondre par un sourire et un hochement de tête à sa moitié d'offre courtoise. Elle sait très bien qu'elle ne fera pas appel à lui, et il le sait probablement aussi. Code social, point. Ce sont des choses qu'on dit, rien de plus.

Elle le regarde dépasser la rangée de sièges spéciaux, et suit un instant la progression de sa tête coiffée avec un négligé qui relève soit d'un hasard très heureux, soit d'un travail soigné. Quand elle est sûre qu'il est bel et bien parti, elle revient à son hublot et à cette vue qui l'hypnotise : rien. Ou presque rien. Ca la fascine.

... et ça me fait tellement envie... Rien, et juste quelques point de lumière, très loin...

Un soupir silencieux soulève sa poitrine, et elle exhale avec lui une part de peur, une autre de tension, un peu d'affolement. Un soupir de trac. Ou le genre de respiration profonde que prennent certains athlètes avant de commencer à courir. Puis ses traits perdent leur expression anxieuse, si enfantine. Elle fronce légèrement les sourcils, durcit le menton, avec une moue à peine esquissée, tandis que son regard se détourne de la fenêtre festonnée de givre, et qu'elle plonge le bras dans le grand sac fourre-tout qu'elle a conservé avec elle, et posé sur le siège libre à son côté....

Bon, où est-ce que j'ai fichu ce... ah voilà.

Elle extirpe du sac un boîtier grand comme la moitié de sa paume, lisse et arrondi comme un galet. D'une pression elle fait surgir deux cônes souples qu'elle s'introduit dans les oreilles. Un écran minuscule est apparu sur le galet, et elle sélectionne une fonction d'un effleurement de l'ongle. Sérieuse et concentrée, elle incline légèrement la tête. Puis elle a comme une minute d'hésitation, regarde le sac. Une grimace infime. Puis elle replonge le bras dans le sac avec un autre soupir, presque agacé, et en sort un étui de cuir durci, long comme l'avant bras, mince et étrangement courbe. Elle le pose sur ses genoux, caresse du pousse la serrure qui le ferme, détail d'une sophistication incongrue sur un objet d'apparence aussi rustique, pour ne pas dire primitive...

Elle n'ouvre pas l'étui, mais le garde serré dans sa main gauche, après avoir glissé à son poignet la dragonne du petit émetteur en forme de galet. Puis elle touche à nouveau l'écran de l'ongle, et redémarre la lecture.

On pourrait la prendre pour n'importe quelle ado s'injectant sa dose musicale en plein cerveau. Mais l'observateur attentif trouverait sans doute que l'expression de ses yeux est un peu trop absorbée, pas assez floue, même si elle ne regarde pas vraiment l'étui qu'elle serre. Et pour cause. Puisque ce qu'elle écoute n'a rien à voir avec de la musique, ni même avec ce que les gosses de son âge s'obstinent à prétendre tel...
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Tyrus LeLarge
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De justesse... Vide
MessageSujet: Re: De justesse... De justesse... Icon_minitimeDim 27 Sep - 15:30

Le retour vers sa place se fait à pas lents, les mains dans les poches de sa veste grise élimée aux jointures. Même assis, avec l'angoisse du décollage et la chaleur de l'habitacle, il ne l'avait pas ôtée, et il ne s'en rendait compte qu'après coup. C'était de la maladresse, il n'avait pas besoin de se faire remarquer. Aux gouttes qui perlaient sur le front de l'homme occupant le siège qui le jouxtait, il aurait du comprendre. Il secoua la tête en s'asseyant, puis ôta ses manches. Il ne s'y faisait pas.

Pour tuer le temps, il s'empara d'une brochure publicitaire rangée dans le vide-poches qui lui faisait face. Il tourna lentement les pages, cherchant à ne rien enregistrer, à ne rien savoir, à ne discerner que des couleurs et des formes sans sens, exercice périlleux et nécessaire. Mais il s'arrêta devant une réclame qu'il ne connaissait que trop bien. Il sentit monter la colère, et ne se retint que de justesse d'arracher la page et de l'éparpiller en mille morceaux. Du calme, se dit-il. Avantages, inconvénients. Nulle mention de l'énervement.

Il se carra dans le fauteuil en attendant l'heure fatidique de l'atterrissage. Ou pas, d'ailleurs. Comment se nommerait le processus ? On n'arrivait pas sur terre. On n'amarrait pas plus une navette, à moins de métaphoriser l'espace à outrance. On la rejoignait, on l'atteignait...? Aucun des termes ne le satisfit, et il haussa les épaules.

Il n'avait jamais, jamais su s'occuper. La patience était une vertu qui lui était étrangère. S'il n'en possédait qu'une once, il serait sans doute resté à essayer d'établir un dialogue avec la jeune femme du premier rang. Mais il avait senti qu'elle ne s'ouvrirait pas, et avait renoncé avant d'envisager. Un maigre sourire se peignit sur ses traits : il avait été averti du labeur qui l'attendait, en des termes peu engageants. Il se moquait d'être esclave tant qu'on lui versait sa paye, et qu'il pouvait rentrer à moyen terme. Même s'il gagnait son salaire en récurant des toilettes, toute la journée.

Son regard finit par se perdre dans le lointain, où n'étaient visibles que quelques points lumineux. Dans le vide, il n'y avait rien à analyser. Il se sentait totalement calme.
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MessageSujet: Re: De justesse... De justesse... Icon_minitime

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