Demetrio est né un début d'été, dans un pays réputé pour avoir produit plus d'artistes célèbres de toutes sortes qu'aucun autre dans toute l'histoire de l'Humanité : l'Italie, la lumineuse, la vibrante Italie.

Même s'il semble avoir choisi Londres comme port d'attache, il a du en garder quelque chose, car selon lui, la première chose qu'il recherche quand il s'agit de capturer une image, qu'il s'agisse d'un sommet désertique ou d'un regard tombé par hasard dans le puits d'un de ses objectifs, c'est la lumière...

Parlons-en de ces objectifs. Il aurait commencé à subtiliser régulièrement celui de son père à l'âge tendre de 8 ans. A tel point que celui-ci, agacé, aurait fini par le lui offrir pour s'acheter le nouvel holo-pict de chez TriGon. Il raconte en riant qu'au bout de 7 appareils, son pauvre père aurait renoncé à en posséder un bien à lui tout seul...

Donc, le petit Demetrio, as du marqueur lavable à 5 ans, champion de l'aquarelle et du pastel sec à 9 ans, maître de la 2D à 11 et de la 3D à 13, s'orienta tout naturellement vers les études artistiques. Qu'il faillit d'ailleurs quitter aussitôt pour cause de paresse coupable dans les matières générales... Sans l'appui inconditionnel de plusieurs de ses professeurs, qui sait où il aurait fini... toujours est-il qu'il semble très fier d'annoncer qu'il n'a jamais fini une année d'études sans être pété en maths.

Cette faiblesse ne lui pose évidemment aucun problème quand il s'agit d'entrer à la très célèbre High School of Arts and Design de Londres, dont il émergera 5 ans plus tard, c'est à dire un an après son premier succès lors de l'exposition de Boston où il remporta, on s'en souvient, le Spirit Award pour ce portrait exceptionnel repris par la suite comme pilier de la Campagne Be Yourself de Omegheart (voir l'encart annexé).

Depuis, Demetrio D'Angeli vole d'un coin du monde à l'autre, d'un succès à l'autre, à la recherche d'une lumière différente...